LE TERROIR

Le Domaine

« De génération en géneration, la passion se transmet »

Abbaye
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An 372

Fondation du Monastère de Marmoutier par Saint-Martin aux portes de Tours. La tradition veut que le Saint ait planté une vigne sur le côteau qui domine la Loire.

XIIIème - XVIéme siécle

Certains grands crus de Vouvray appartiennent au roi, leurs meilleurs récoltes figurent en bonne place sur la table de France

Les hollandais sont si friands du vin de Vouvray qu’un courant commercial important se développe vers les Flandres et les Pay-Bas. Il se prolonge jusqu’au XIX ème siècle, relayé ensuite par le marché national.

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Raisin
1875

1ère génération du domaine familial avec Armand Raimbault qui s’installe à Chançay sur 3 ha.

1910

Alexandre Chamerois épouse Emma Rainbault et reprend le domaine sur 5 ha.

1936

Vouvray reconnue en Appellation d’Origine Contrôlée

Aoc
famille
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1947

Marceau Chevreau épouse Jeanne Chamerois. Le domaine s’agrandit à 10 ha.

1974

Jean-Michel Vigneau épouse Françoise Chevreau, Le nom du domaine Vigneau-Chevreau est créé. Le vignoble est constituée de 20 ha.

1995

Acquisition par bail emphytéotique (50 ans) avec la ville de Tours de la parcelle du Clos de Rougemont dans l’Abbaye de Marmoutier. Christophe et Stéphane Vigneau rejoignent le domaine. Introduction de l’agriculture Biodynamique sur le vignoble.

1998
europe

Après 3 ans de conversion, le domaine est certifié en Agriculture Biologique.

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clos de rougemont
2008

Christophe et Stéphane Vigneau prennent la direction du vignoble Vigneau-Chevreau,

2015

Agrandissement de la parcelle du Clos de Rougemont et du vignoble, le domaine passe à 30 ha.

De nos jours

Le domaine exploite 33 ha en AOC
Vouvray et Touraine sur les communes de Tours,
Chançay, Vernou, Noizay et Nazelles-Negron.

ABBAYE DE MARMOUTIER
CLOS DE ROUGEMONT

le berceau de l’appellation
Vouvray !

Au début du II ème millénaire, Marmoutier était devenu une des plus grandes abbayes d’Europe occidentale. Nombreux furent les chrétiens de renoms (papes et rois) à venir visiter l’Abbaye et sa vénérable vigne plantée par Saint-Martin, entourée d’un vignoble florissant sur les côteaux de la Loire, de Tours aux vallées vouvrillonnes.

La révolution de 1789 porta un coup fatal à l’abbaye de Marmoutier, qui déjà se délabrait avec les idées nouvelles du siècle des lumières. L’attaque du phylloxéra à la fin du XIXème siècle scella l’histoire de la vigne de Saint-Martin qui tomba dans l’oubli.

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abbaye
renouveau
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Le renouveau

Le site de l’abbaye de Marmourtier était à l’abandon depuis presque deux siècles lorsque notre domaine posa sa candidature et obtint la concession par bail emphytéotique de 50 ans (signé avec la ville de Tours, propriétaire du lieu) du Clos de Rougemont. En 1995, la réimplantation du clos de Rougemont fut entreprise, avec la volonté de produire des vins d’exception sur ce site historique classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Depuis 2014, le clos de Rougemont est entretenu grâce à des chevaux de trait.

Les sols

La Touraine, réputée pour sa douceur, donne à Vouvray des conditions plus que favorables. Située en zone septentrionale, elle subit les influences marines donnant des hivers assez doux sans fortes gelée, des étés sans chaleur excessive et des automnes très ensoleillés qui permettent une maturation des cépages les plus tardifs. S’y ajoutent les effets résultant de la topographie, l’inclinaison vers le sud du versant général des côteaux de Vouvray largement ouverts au soleil en descendant vers la Loire. Ces caractéristiques expliquent la précocité de la végétation, généralement en avance de 15 à 20 jours. Le Domaine est entièrement situé sur les sols vouvrillons qui sont argilo-calcaires ou argilo-siliceux. Les premiers ou «Aubuis », reposent directement sur le plateau calcaire appelé tuffeau . Les seconds, appelés «Perruches» , comportent en surface de nombreux silex qui sont des éléments favorables à la culture de la vigne. Ainsi, les vins du domaine bénéficient d’une grande diversité aromatique.

sol

AGRICULTURE
BIODYNAMIQUE

῝ Créer des conditions harmonieuses
entre terre, plante et environnement ˝

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La biodynamie



Proposée en 1924 pour répondre aux préoccupations des agriculteurs qui déjà voyaient leur terre en danger, la biodynamie est une méthode de culture qui va beaucoup plus loin que d’exclure seulement l’emploi de produits chimiques de synthèse. En effet, cette méthode, dont les principes ont été définis en 1924 par Rudolf STEINER, pourrait se résumer sommairement en plusieurs points :

Abbaye
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La valorisation du sol et de la plante dans son environnement naturel, grâce à des préparations issues de matières végétales, animales et minérales. L’ application de ces préparations à des moments précis dans le cycle de l’année est la partie dynamique. Elle reconnaît dans la terre, prise au sens large (roche mère, terre labourable, environnement aérien) un organisme à part entière. Ainsi elle agit comme un médecin qui choisirait, pour soigner ses malades, des traitements spécifiques mettant en œuvre des forces de vie.


Le travail du sol par des labours et des griffages.


La culture biodynamique est avant tout un travail de soin de la terre. Il s’agit d’en assurer l’équilibre et de créer des conditions de vie harmonieuses entre terre, plante et environnement.

Ces soins favorisent l’amélioration de la qualité de la terre par la présence d’une grande variété de bactéries. - un meilleur enracinement de la plante, avec des racines plus denses, plus allongées. - un meilleur développement des feuilles et des fleurs par l’apport d’énergie nécessaire à une fructification harmonieuse.

Le but du viticulteur biodynamique au travers de sa culture spécifique de la vigne est de produire un vin de haute qualité avec ses caractéristiques propres issues des éléments uniques qui forment le terroir de chaque domaine. Le vin en sera l’expression car ainsi les qualités et les particularités de ce terroir seront respectées.

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Raisin